mardi 17 février 2009






Brouillard.


Un instant de saison, une gouttelette de ce qui fait le monde, et puis oh ! plus rien, une usine vide, des passants figés, un regard qui se baisse lentement vers le sol.

Nous sommes dans le brouillard des matinées faciles et nos idées et nos émois, jadis limpides – floutés, étonnés, subtils.

Où étions-nous alors ? Que regardions-nous ? Vers quelle ombre filante ?

Nous avons cessé de nous comprendre et la véri
té s’est éloignée en souriant faiblement ; j’ai ri à l’unisson, sans très bien savoir ce que je faisais.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire